Suis-je inconscient ou fou, pour ressentir cette violente envie de conduire une formule 1, neuf mois seulement après avoir frolé la mort d'aussi près,et l'amputation de mes deux jambes? Qui a raison? Les êtres qui nous sont chers, que l'angoisse submerge chaque fois que nous revêtons nos combinaisons et qui ne souhaitent qu'une chose, nous voir décrocher?
Le grand public, qui pense qu'il faut avoir un grain pour rouler à 300 km/h roue dans roue sous la pluie?
Ou les pilote qui vivent leur passion envers et contre tout, mème si la mort, parfois monte en passagère. D.Pironi